Les facteurs d’incertitude se multiplient et nous avons perdu la notion rassurante de normalité.
L’idée n’est pas de sombrer dans une peur paralysante, mais au contraire de prendre conscience de ce nouvel état de fait de façon à pouvoir trouver des outils pour avancer dans ce contexte. C’est possible, c’est une question de mindset.
Il y avait déjà les incertitudes de fond liées aux déroulements géopolitiques internationaux, au réchauffement et au dérèglement climatique, à la pollution de l’air et de l’eau, à la réduction de la biodiversité, à la réduction des espèces…
Se sont ajoutées celles découlant d’un monde de plus en plus digitalisé. En 2020, le Covid, véritable laboratoire à incertitude, est venu se greffer, puis en 2022 l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
On peut ajouter, pour le moment présent, le contexte de l’élection présidentielle française à l’issue inconnue. Et la situation préoccupante d’une partie de la Chine, et particulièrement de Shanghai, où les gens subissent un confinement aux règles extrêmement dures. En matière d’incertitude on atteint ici des sommets.
L’incertitude est devenue la nouvelle constante, un mouvement de fond à l’échelle mondiale, aussi bien dans le monde du travail que dans la société en général.
On entend émerger la peur du lendemain. Les projections à long terme sont de moins en moins aisées.
McKinsey & Company vient d’ailleurs de sortir une série d’articles consacrée à ce sujet, regroupés dans un dossier titré > « Comment gérer dans l’incertitude ».
La Chine m’a beaucoup appris à ce niveau-là car les chefs d’entreprise sont habitués depuis de nombreuses années à manager en naviguant dans l’incertitude. C’est d’ailleurs un des axes que je développe dans « Dragon Tactics ».
Adaptabilité, flexibilité et agilité : trois notions clés pour nous permettre de faire face.