Sur l’innovation : l’état de l’épicerie

En 2019, Carrefour, le géant français de la distribution, a dû admettre sa défaite en Chine et a vendu ses activités chinoises au conglomérat local Suning.

Un véritable tournant dans le commerce de détail en Chine, car Carrefour a été très prospère et rentable pendant près de deux décennies.

Principales raisons de l’échec. Un manque d’innovation. Une sous-estimation de la concurrence locale et une numérisation trop lente de leur activité.

À la lumière de ce moment historique, l’article de McKinsey & Company posté par mon ami Ivo Naumann sur l’état de l’épicerie en Chine que je republie ici est encore plus intéressant et doit être lu par tous ceux qui souhaitent mieux comprendre la numérisation en Chine, les opportunités qu’elle apporte mais aussi les défis qui doivent être relevés par les acteurs de la numérisation.

L’épicerie, pensez-vous peut-être. Où est le problème ? Eh bien, …., comme l’écrivent les auteurs Dymfke Kuijpers et Alex Sawaya : Le marché de l’épicerie en Chine est l’un des plus fascinants au monde : il est énorme (le deuxième après les États-Unis), il est à l’avant-garde du commerce en ligne et il connaît une croissance rapide. C’est aussi une source d’inspiration en ce qui concerne le numérique et le commerce en ligne.

Sous l’impulsion des géants du numérique (par exemple, le groupe Alibaba avec son concept HeMa en ligne/hors ligne), le marché chinois de l’épicerie a été bouleversé à une vitesse et à une fréquence telles que les acteurs traditionnels ont eu du mal à suivre.

Mais tout n’est pas rose pour les perturbateurs numériques. Même avec tous les avantages technologiques qu’ils apportent, la vente au détail de produits alimentaires reste une spécialité et les acteurs qui seront capables de maîtriser les principes de base de la vente au détail seront ceux qui gagneront.

Une lecture indispensable pour tous ceux qui travaillent dans un secteur ou une catégorie plus traditionnels.